La Saison 24-25

Orchestre d'harmonie La Fraternelle, dirigée par Vincent Plékan.

Œuvres de Bevilacque, Boccherini, Granados, Albéniz, Malats, etc.
Les talons frappent la scène, les doigts dansent sur les guitares : L'irrésistible vitalité du flamenco unit musique et danse par des liens indéfectibles. Folies d'Espagne, fandango, malagueña, légendes et autres sérénades nous font traverser les siècles avec les œuvres du baroque Luigi Boccherini, du romantique Matteo Bevilacqua, des modernes Isaac Albéniz et Joaquim Malats, sans oublier notre contemporain José-Luis Narvaez qui évoque, dans la Sonata flamenca, trois moments-clés de la tauromachie :
Le défi, l'estocade et le duel.
 
De son côté, Enrique Granados s'inspire des inestimables peintures de Francisco de Goya (1746-1828) pour composer son opéra Goyescas ou Los Majos enamorados [les jeunes amoureux] dont l'Intermède constitue la pièce la plus célèbre, ici adaptée pour deux guitares. Après les Ticas Lindas, venues du Costa Rica pour mettre nos oreilles en appétit, l'Espagne s'anime devant nous - tantôt avec fougue, tantôt avec nostalgie, mais toujours avec une poétique sensualité.

Johannes Brahms (1833-1897)
Double concerto pour violon et violoncelle en la mineur, opus 102
Emmanuel Chabrier (1841-1894)
España, rhapsodie pour orchestre
Mel Bonis (1858-1937)
Suite orientale, opus 48
 
Ultime pièce symphonique de Johannes Brahms, le Double Concerto pour violon et violoncelle utilise une formation instrumentale atypique, instaurant un dialogue continu et fluide entre les deux solistes et avec l'orchestre. Cette originalité répond également à des motivations personnelles : il s'agit d'une œuvre de réconciliation, destinée au violoniste Joseph Joachim avec qui Brahms était brouillé.
Au XIXe siècle, les artistes français s'enthousiasment pour le folklore espagnol. Charmé par son séjour hispanique, Emmanuel Chabrier en retranscrit les couleurs locales dans sa rhapsodie pour orchestre, la bien nommée España. Avec sa Suite orientale, Mel Bonis puise, quant à elle,
à une autre source d'inspiration de l'époque : l'évocation d'un Orient fantasmé, à l'instar du deuxième mouvement de la pièce, intitulé Danse d'Almées, en référence aux danseuses et chanteuses orientales.
 

Rédaction de la notice : Sabrina Tenace
 
© Behzat Hayri

Conte d'Alphonse Daudet, mis en musique par Frédéric Unterfinger.
Alphonse Daudet et Georges Brassens : quel rapport ?
Le trait d'union entre eux, c'est le poète et dramaturge Pierre Gringore, né en 1475 à Thury-Harcourt et mort en 1539 en Lorraine.
Avec l'orthographe “Gringoire” il est devenu sous la plume de Victor Hugo (Notre-Dame de Paris) un personnage de fiction, héraut des poètes,
que Théodore de Banville (Gringoire) charge de réciter à Louis XI Le Verger du Roi Louis… Mis en musique et chanté par Georges Brassens en 1960 !
Mais Gringoire est aussi le dédicataire et le destinataire de l'apologue La Chèvre de Monsieur Seguin : «Ah ! Gringoire, qu'elle était jolie la petite chèvre de M. Seguin !...»
Pour favoriser la découverte des sonorités particulières des instruments à anches - hautbois, clarinette et basson - Frédéric Unterfinger a imaginé sa Chèvre de M. Seguin où le caractère des personnages, l'environnement de la montagne et les divers événements de l'histoire sont joliment décrits à travers les différents thèmes musicaux.

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Intégrale des quatre quatuors pour flûte et cordes
Quatuor n°1 en ré majeur, K.285
Quatuor n°2 en sol majeur, K.285a
Quatuor n°3 en do majeur, K. Anh. 171/285b
Quatuor n°4 en la majeur, K.298
Connaissez-vous l'anecdote ? Mozart n'aimait pas la flûte !
Certes, le compositeur ne lui a consacré qu'un petit nombre d'œuvres - dont trois concertos et ce magnifique corpus de quatre quatuors -, mais l'écoute de ces pièces révèle davantage la complicité que l'animosité.
Et aurait-il gratifié l'instrument de l'adjectif « enchanté » dans le titre de l'un de ses plus célèbres opéras si l'aversion était si vive ?
Pépites du style galant, les quatuors pour flûte et cordes déploient toute la finesse de l'écriture de Mozart, tantôt légère et joyeuse, tantôt mélancolique. Les premiers sont créés en 1777-1778 à Mannheim, commande d'un riche flûtiste amateur. Quant au burlesque K 298, Mozart, avec son sens inné de l'humour, y parodie des thèmes célèbres, truffant sa partition de cocasses indications d'interprétation.
 
Rédaction de la notice : Sabrina Tenace

La rencontre entre jonglage et musique se fait d'abord par l'entremise
de formes volontairement dépouillées. Une balle monte et descend. Elle a
son temps propre. Une note répétée s'y greffe. Puis le mouvement d'une
mailloche et celui d'une balle commencent à faire corps. Le corps des
personnages aussi se met en mouvement. La tête surtout. Agencer des
têtes qui tournent et regardent, c'est un vaste terrain chorégraphique
et théâtral. C'est la promesse d'une danse.
Sur une scène évoquant la piste de cirque, nous oscillons entre le détail d'une écriture au cordeau et le trait épais des excentricités foraines.
La composition musicale laisse émerger une virtuosité fouillée au sein de structures pauvres et nues. Dans ces situations hybrides où les disciplines
fusionnent pour créer un objet esthétique non identifié, un automate
-programmé au sein même de la partition - vient étoffer cette cour des
miracles d'un peu d'humanité.
 
Spectacle produit par les Percussions de Strasbourg.
 
© Michel Grasso

La rencontre entre jonglage et musique se fait d'abord par l'entremise de formes volontairement dépouillées. Une balle monte et descend. Elle a son temps propre. Une note répétée s'y greffe. Puis le mouvement d'une mailloche et celui d'une balle commencent à faire corps. Le corps des personnages aussi se met en mouvement. La tête surtout. Agencer des têtes qui tournent et regardent, c'est un vaste terrain chorégraphique et théâtral. C'est la promesse d'une danse.
Sur une scène évoquant la piste de cirque, nous oscillons entre le détail d'une écriture au cordeau et le trait épais des excentricités foraines. La composition musicale laisse émerger une virtuosité fouillée au sein de structures pauvres et nues. Dans ces situations hybrides où les disciplines fusionnent pour créer un objet esthétique non identifié, un automate -programmé au sein même de la partition - vient étoffer cette cour des miracles d'un peu d'humanité.
 
Spectacle produit par les Percussions de Strasbourg.
 
Programmation en partenariat avec le Théâtre du Champ Exquis.
 
© Michel Grasso

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n°19 en fa majeur, K.459
Jean Sibelius (1865-1957)
Symphonie n°3 en do majeur, opus 52

Heinrich Ignaz Franz Biber (1644-1704)
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
György Kurtág (né en 1928)
Barry Guy (né en 1947)
Pièces pour duo violon et contrebasse
Barry Guy (né en 1947) et Ramon Lopez (né en 1961)
Improvisations en duo avec contrebasse et batterie
Barry Guy (né en 1947)
Tales of Enchantment, trio pour violon, contrebasse et batterie
Depuis leur rencontre en 1988, le contrebassiste et compositeur Barry Guy et la violoniste baroque Maya Homburger forment un duo, dont les multiples collaborations n'ont de cesse de rapprocher passé et présent, expérimentant de nouveaux domaines d'expression musicale, entre langage baroque et interprétation improvisée.
Ce concert propose un voyage sans rupture entre des œuvres à la charnière des XVII et XVIIIe siècles de Johann Sebastian Bach et Heinrich Ignaz Franz Biber, et de nouvelles compositions de Barry Guy et
György Kurtág.
Au programme également, des improvisations libres réunissent le contrebassiste et Ramon Lopez à la batterie. La pièce en trio Tales of Enchantement constitue le point d'orgue de la soirée qui fait la part belle à l'émergence de combinaisons sonores inédites.
 
 
Spectacle proposé dans la formule "Pass découverte".
 
Rédaction de la notice : Sabrina Tenace
 
© Clotilde Peters

Giovanni Battista Buonamente (1595-1642)
Sonate à 6 (livre 6)
Claudio Monteverdi (1567-1643)
Damigella tutta tella (Scherzi musicali, SV 235)
Dolci miei sospiri (Scherzi musicali, SV 242)
Agostino Steffani (1654-1728)
Spezza, Amor (scherzo n°1)
Vieni o Cara (extrait de l'opéra Briseide)
Alessandro Scarlatti (1660-1725)
Concerto grosso en mi mineur n°4, R.533
Antonio Vivaldi (1678-1741)
Concerto en do mineur pour flûte à bec et cordes, RV 441
Concerto en sol mineur pour basson et cordes, RV 497
Barbara Strozzi (1619-1677)
Hor che Apollo, Sérénade, opus 8
Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Solitudine amate (extrait de l'opéra Alessandro HWV 21)
 
Qu'il écrive des madrigaux, des messes, de la musique de théâtre ou de légers et divertissants scherzi, Claudio Monteverdi poursuit toujours la même quête : traduire les passions humaines à travers des œuvres marquées du sceau de l'expressivité et de l'intensité dramatique.
À l'instar de Monteverdi, ce concert illustre la transition entre la musique de la Renaissance et la musique baroque, convoquant des pièces vocales et instrumentales des grands noms de l'histoire de la musique, comme Alessandro Scarlatti, Antonio Vivaldi et Georg Friedrich Haendel, mais également des partitions plus confidentielles. L'occasion d'entendre de rares pages signées Giovanni Battista Buonamente, peut-être élève de Monteverdi à Mantoue ; Agostino Steffani, évêque doublé d'un influent diplomate; et Barbara Strozzi, la première compositrice professionnelle.
 
 

Rédaction de la notice : Sabrina Tenace
 
© Jeremy Goldberg

Zad Moultaka (né en 1967)
Requiem for a Resurrection
Baal - 2015
Johannes Brahms (1833-1897)
Symphonie n°3 en fa majeur, opus 90

Un spectacle musical jeune public imaginé, écrit et composé par Zad Moultaka
 
À travers ces histoires courtes, morales, bouffonnes, absurdes et parfois coquines, ce spectacle nous convie à recharger nos yeux du regard oublié de l'enfance, innocent, joyeux et grave.
Trois personnages, Chânaï l'aubergiste et autres villageois arpentent la scène avec leurs instruments respectifs.
Un décor en carton haut en couleurs se transforme d'une manière ludique devant nos yeux.
La musique, oscillant entre atmosphère de cirque, mélodies évocatrices faussement orientalisantes et matière abstraite, nous transporte dans un univers étrange et original. À l'aide de quelques haut-parleurs, l'électronique prolonge et renforce la magie de ce spectacle dans lequel enfants et adultes trouveront leur “conte”. - Zad Moultaka
 
En partenariat avec le Festival Ribambelle - Théâtre du Champ Exquis

Zad Moultaka (né en 1967)
Zourna, pour saxophone - 2007
Tajwid, pour percussions - 2007
Guillaume Lekeu (1870-1894)
Sonate pour violoncelle et piano en fa majeur
Alireza Farhang (né en 1976)
Poésie sans voix, pour vibraphone - 2019/22

Zad Moultaka (né en 1967)
Saisons pour soprano, clarinette
guitare, alto et violoncelle - 2011
Cinq Haïkus, pour alto et soprano - 2012
Omaggio in tre, pour alto,
clarinette et guitare - 2010
 
Charles-Val entin Alkan (1813-1888)
Chants pour piano (extrait de Trente Chants,
publiés en cinq suites)
 
Alireza Far hang (né en 1976)
Chanson pour mezzo-soprano - 2017 création
Azar, pour violon solo - 2014
 
Far naz Modarr esifar (née en 1989)
La pêcheuse de perle,
pour flûte et clarinette - 2015
 
Nadim Taraba y (né en 1997)
Ghoubar pour soprano, flûte, clarinette,
violon, violoncelle et piano - 2020

Zad Moultaka (né en 1967)
Zanni, pour marimba et électronique - 2014
Robert Schumann (1810-1856)
Carnaval pour piano, opus 9
Scènes mignonnes sur quatre notes

Zad Moultaka (né en 1967)
Il regno dell'acqua, pour flûte clarinette, violon, alto, violoncelle, piano et percussion - 2013
Ivo Malec (1925-2019)
Arco-1, pour violoncelle - 1987
Alireza Farhang (né en 1976)
Anagràn, pour flûte, clarinette, violon et violoncelle - 2024-2018
Lorenzo Pagliei (né en 1972)
Nouvelle pièce pour flûte, clarinette, violon, alto, violoncelle et piano
Création - commande de l'Ensemble court-circuit
et du festival Aspects 2025

Ivo Malec (1925-2019)
Sonate pour piano - 1949
 
Jean-Yves Bosseur (né en 1947)
Ton sur ton pour violon seul - 2004 création
 
Zad Moultaka (né en 1967)
Omaggio a Luc Ferrari, pour piano
et sons fixés - 2006
 
Alireza Farhang (né en 1976)
Zāmyād, pour violoncelle
et électronique - 2015
 
Farnaz Modarresifar (née en 1989)
En crépuscule, pour flûte basse - 2018
 
Nadim Taraba y (né en 1997)
Fascination et Angoisse, pour flûte,
violon, violoncelle et piano - 2021
Spectacle proposé dans la formule "Pass découverte".

Zad Moultaka (né en 1967)
Les Boeufs de Géryon, pour 12 voix et piano
Création - commande de Musicatreize centre national d'art vocal et du festival Aspects 2025
Ikhtifa, pour 12 voix
 
Far naz Modarr esifar (née en 1989)
Descente d'Hercule aux enfers, pour 12 voix et accordéon microtonal
Création - commande de Musicatreize centre national d'art vocal et du festival Aspects 2025
 
Alexandros Markeas (né en 1965)
Les Ecuries d'Augias, pour 12 voix et piano
Création - commande de Musicatreize centre national d'art vocal et du festival Aspects 2025

Sophie Gail (1775-1819)
Tyrolienne : “Celui qui sut toucher mon coeur”
L'attente
Je sais bien que la jeunesse
Scène des Champs elysées, thème et variations improvisées pour
harpe seule
N'est-ce pas d'elle
Il faut mourir
Je ne veux plus l'aimer
L'heure du soir
Bolleros
Air du Chanoine à Milan
Mon cher Frontin
 
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
An Chloe, K. 524
Air de Barberine (extrait des Noces de Figaro) : “Cette épingle, qui
l'a vue ?”
Abendempfindung an Laura, K. 523
Oiseaux, si tous les ans K. 307
 
© Meng

The Individualism est un album du pianiste, chef d'orchestre, arrangeur et compositeur nord-américain Gil Evans (1912-1988).
Initialement sorti sur le label Verve en 1964, il présente les arrangements big band d'Evans de cinq compositions originales (dont deux coécrites avec Miles Davis) et des compositions de Kurt Weill, Bob Dorough, John Lewis et Willie Dixon.
 

 
© Olivier Degabriele

Carl Friedrich Abel (1723-1787)
Sonate en ré majeur A2:40
(Maltzan-Sammlung)
Adagio en ré mineur pour viole de gambe seule A1:30 (Drexel-Manuskript)
Sonate en do mineur A2:55A
(Maltzan-Sammlung)

Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1787)
Triosonate en sol mineur Wq 88/H150
Württembergische Sonate N°1 Wq 49
Sonate en do majeur Wq 136/H558
 

Au XVIIIe siècle, en Allemagne essentiellement, se développe l'Empfindsamkeit, que l'on peut traduire par « sensibilité ».
En réaction au rationalisme des Lumières, ce mouvement esthétique s'intéresse aux affections de l'âme. Les musiciens s'aventurent alors dans l'exploration des sentiments et de leurs infinies variations, à travers un affranchissement de la forme, privilégiant les contrastes expressifs et les audaces harmoniques et rythmiques.
Deuxième fils de Johann Sebastian Bach, Carl Philipp Emanuel Bach,
le « Bach de Berlin et de Hambourg », est le principal représentant de ce mouvement. Estimant que « la musique doit essentiellement toucher le cœur », il écrit des pages propices à émouvoir son auditoire.
Entre langage baroque et classicisme, ce voyage musical convoque également des œuvres de Carl Friedrich Abel, éminent violiste et proche de la famille Bach.
 
 
Spectacle proposé dans la formule "Pass découverte".
 
 
Rédaction de la notice : Sabrina Tenace

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n°21 en do majeur, K.467
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Concerto pour piano n°4 en sol majeur, opus 58
 
 
Depuis la saison 2021-22, l'Orchestre & Conservatoire de Caen donne à entendre un corpus magistral : l'intégrale des Concertos pour piano de Wolfgang Amadeus Mozart. Cette belle aventure a commencé avec ses pièces de jeunesse, interprétées par les élèves du Conservatoire.
Place ici à un sommet du répertoire classique avec le majestueux et lumineux Concerto n°21. Chef-d'œuvre du génie mozartien, la partition se révèle être une joyeuse conversation, empreinte de poésie et de grâce.
Vienne abrite un autre génie : Ludwig van Beethoven.
De ses cinq Concertos pour piano, le quatrième se distingue par son extrême originalité. D'une grande liberté de forme et d'une écriture très personnelle, il peut apparaître comme une vaste improvisation.
Sa création en 1808 constitue la dernière apparition en tant que soliste de Beethoven, atteint par la surdité.
 
 
Rédaction de la notice : Sabrina Tenace

Fanny Mendelssohn (1805-1847)
Quatuor à cordes en mi bémol majeur
Saed Haddad (né en 1972)
Les Deux Visages de l'Orient, pour violon seul
Felix Mendelssohn (1809-1847)
Quatuor à cordes n°6 en fa mineur, opus 80 “Requiem à Fanny”
 
 
Dans la famille Mendelssohn, on demande… la sœur ! Si Felix se hisse au rang des plus grands compositeurs, la postérité n'a réservé à Fanny qu'une maigre place au panthéon de la musique.
Excellente pianiste, aussi précoce que son frère cadet, la musicienne se heurte à l'opposition de sa famille qui lui refuse une carrière professionnelle. Dans son catalogue de plus de quatre cents partitions, son Quatuor à cordes est considéré comme une importante contribution au répertoire. Lorsque Fanny meurt à 41 ans d'une attaque cérébrale, son frère est dévasté. En son hommage, il écrit le déchirant Quatuor n°6, avant de succomber quelques mois plus tard au même mal.
Ce concert invite également à un voyage en terres méditerranéennes, avec Les Deux Visages de l'Orient, une œuvre pour violon seul créée en 2006 par Saed Haddad, compositeur jordanien à la confluence des cultures musicales arabe et occidentale.
 
 
Rédaction de la notice : Sabrina Tenace

Afin de privilégier localement l'émergence et la professionnalisation de jeunes talents, le Conservatoire & Orchestre de Caen propose « Musiciens de demain », un accompagnement organisé autour de la mise à disposition gracieuse d'un violon et d'un violoncelle du luthier Joël Klépal. Acquis grâce aux mécènes du Club Appassionato, ces instruments d'exception permettent à deux jeunes élèves prometteurs de se projeter dans les meilleures conditions vers leurs études supérieures.
La soirée « Musiciens de demain » est l'occasion de découvrir le fruit du travail de ces jeunes talents - qu'ils soient sur scène avec amis, leurs professeurs ou d'autres artistes du Conservatoire & Orchestre de Caen - et pour eux, celle de se confronter à une scène professionnelle et de faire découvrir leur passion, leur envie et leur énergie.
 
 

© Fabien Drugeon

 

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Concerto pour piano n°20 en ré mineur, K.466
Zoltán Kodály (1882-1967)
Danses de Galánta
Albert Roussel (1869-1937)
Petite suite pour orchestre, opus 39
 

© Eric Bessons

 

Johannes Brahms (1833-1897)
Sonate pour violon et piano n°2 en la majeur, opus 100
Sonate pour violon et piano n°3 en ré mineur, opus 108
Clara Schumann (1819-1896)
Trois Romances pour violon et piano, opus 22
 
 
Le 30 septembre 1853, Johannes Brahms se présente à Robert et Clara Schumann. Une connivence musicale et une profonde amitié naissent aussitôt entre le jeune compositeur et le couple renommé.
Après l'internement et la mort de Robert en 1856, Johannes et Clara poursuivent, toute leur vie durant, une relation aussi passionnée que platonique. Ce concert est l'occasion de réunir des pièces intimes de ces deux âmes sœurs.
L'Orchestre de Caen est heureux d'accueillir Vineta Sareika-Völkner, premier violon solo de l'Orchestre philharmonique de Berlin. Ancienne membre du Quatuor Artemis, la violoniste lettone est la première femme à ce poste depuis la création de l'orchestre, en 1882 ! Elle retrouve ici sa fidèle complice, la pianiste normande et musicienne de chambre accomplie, Amandine Savary.
 
 
Récital du cœur en faveur de l'association Habitat & Humanisme.
Don libre à la fin du concert.
 
Au service de l'insertion par le logement de personne en situation de fragilité, Habitat et Humanisme repose sur l'engagement de sympathisants, adhérents, donateurs et propriétaires solidaires.
 
 

Rédaction de la notice : Sabrina Tenace
 
© Pawel Czerwinski

Festival international d'orgue de Caen
 
Charles-Marie Widor (1844-1937)
Symphonie pour orgue n° 5
en fa mineur, opus 42 n° 1
 
Jean Roger-Ducass e (1873-1954)
Pastorale pour orgue
 
César Franck (1822-1890)
Trois pièces pour grand orgue
Fantaisie n° 1
 
Maurice Duruflé (1902-1986)
Prélude, adagio et choral varié
sur le thème du “Veni Creator”, opus 4

Festival international d'orgue de Caen
 
Johann Sebas tian Bach (1685-1750)
Prélude et Fugue en ré majeur, BWV 532
Choral “Herr Jesu Christ,
dich zu uns wend”, BWV 709
Trio super “Herr Jesu Christ,
dich zu uns wend”, BWV 655
Passacaille et fugue en do mineur, BWV 582
Choral “Jesus, meine Zuversicht”, BWV 728
Canzona en ré mineur, BWV 588
Toccata en fa majeur, BWV 540

Festival international d'orgue de Caen
 
Felix Mendelssohn (1809-1847)
Sonate en si bémol majeur,
opus 65 n° 4, MWV 59
 
Olivier Messiaen (1908-1992)
Les Choses visibles et invisibles
(extrait de la Messe de la Pentecôte)
Communion “Les Oiseaux et les Sources”
(extrait de la Messe de la Pentecôte)
 
Johann Sebas tian Bach (1685-1750)
Fantasia super “Komm heiliger Geist,
Herre Gott”, BWV 651
 
César Franck (1822-1890)
Choral en mi majeur

Festival international d'orgue de Caen
 
Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Singe, Seele, Gott zum Preise, HWV 206
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
Wer ein wahrer Christ will heissen (extrait de la Cantate BWV 47)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Lied zur Gesellenreise K. 468
Laudate Dominum (extrait des Vesperae Solennes de Confessore K. 339)
Ridente la calma K. 152)
Felix Mendelssohn (1809-1847)
Sonate en la majeur, opus 65 n°3, MWV 59
Joseph Haydn (1732-1809)
Benedictus (extrait de la Missa brevis Sancti Joannis de Deo Hob. 22:7)
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Ave Maria, ICS 19
César Franck (1822-1890)
Cantabile, FWV 36 n°2 (extrait des Trois Pièces pour Grand Orgue)
Francis Poulenc (1899-1963)
Priez pour paix, FP 9

Festival international d'orgue de Caen
 
César Franck (1822-1890)
Trois Pièces pour Grand Orgue, FWV 36
Louis Vierne (1870-1937)
Extraits de la Symphonie n°6, opus 59
David Franke (né en 1980)
Tryptique symphonique improvisé

André Popp (1924-2014)
Piccolo, Saxo et Compagnie ou la petite histoire d'un grand orchestre (conte musical sur un texte de Jean Broussole)
Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Extraits des suites pour orchestre de jazz
 
 
© Jean-Baptiste Millot