Danse/flamenco
Une production ambitieuse emmenée par Irène Álvarez et un ensemble de danse accompagnés de musiciens en live. Le flamenco du XIXe siècle n'a pratiquement pas laissé de témoignages écrits : quelques articles de presse, peintures et nombre de partitions de guitaristes classiques. Ce qui arrive jusqu'à nous sont des traditions, des mélodies et des histoires transmises par le bouche à oreille. Des traces, en quelque sorte, qui peuvent donner des indices sur ce qui a été et qui résonnent comme un écho dans le temps. Dans ce spectacle, la danseuse Irène Álvarez et le guitariste Alexander Gavilán explorent ces traces avec un splendide casting d'artistes internationaux de flamenco et en font leur propre histoire contemporaine.

« Alphonse et Zulma » couple emblématique des Hauts-de-France, créé par Simons et perpétué dans un spectacle éponyme par Jean-Marie Denis depuis des années continue aujourd'hui son chemin avec Éric Beauchamp et Claudine Vigreux.
Les sketches et les chansons s'enchaînent et nous emmènent dans les méandres de leurs querelles de ménage. Ils nous exposent leurs petits travers avec tendresse. L'humour est Chti, l'accent aussi, leurs chamailleries parleront à tous.
Ils sont devenus des personnages incontournables du folklore Lillois, du patrimoine régional.

Gérémy Crédeville et son partenaire vont tenter de résoudre une enquête improvisée et hors du commun.

Jean-Rémi Piédevigne est un enquêteur de « merde », il était le premier sur le coup pendant l'affaire Grégory, le premier sur place chez les Dupont De Ligonnès, pareil pour la petite Marion Wagon... Bref, il est nul de chez nul. Ce soir, cet enquêteur pas très commode (il n'a pas de meubles chez lui) resté dans les années 80 se voit offrir sa dernière mission avec un partenaire qu'il ne connaît pas, peut-être que ce partenaire sera aussi une brêle... Heureusement ces deux quiches seront aidées par le public qui aura apporté des pièces à conviction. Public parmi lequel se cache des témoins, des suspects, et, peut-être, le coupable...

Une comédie improvisée avec les objets apportés par le public.

Histoire d'un tour culinaire de France et d'une exploration "faiministe..."

À la fin de l'été 2020 et alors en plein deuil amoureux, Solène Petit, issue de l'École du Théâtre du Nord, est partie à la recherche du lien entre féminité, désir… et nourriture.

Mais aussi le rapport entre la viande et le patriarcat, car oui : "Lire Simone de Beauvoir en mangeant un steak, est-ce trahir la cause ?"

Et des questions, Solène en a plein.

Avec un musicien live, elle compose un spectacle performatif, à partir des codes sociaux et des symboles liés à la nourriture.

La Joie ! est le monologue d'un homme pas franchement joyeux, voire tout à fait déprimé, qui raconte son projet de se convertir à la joie. Ici, ni religion ni démagogie, mais de l'humour et de la philosophie !

En vulgarisant astucieusement Montaigne et Spinoza, ce personnage tente de rallier son auditoire à sa cause : Le Parti de la joie !

Dans un moment de liberté, il exerce ses plans pour résister à la morbidité du monde qui parfois nous attrape et nous dévore.

a clowne Euzée est en dehors des règles et des convenances. La tentation d'évasion est grande dans ce monde étriqué qui la rejette. Elle décide de partir. Accompagnée de sa trompette, Euzée embarque dans sa bassine et décide de s'isoler sur une île... Peut-être trop déserte pour satisfaire son besoin irrépressible d'amour.

Au départ, il y a l'envie de parler de ce qui nous rapproche et de ce qui nous confronte. Partant du constat que des personnes "ne rentrant pas dans le moule" sont laissées sur le bas-côté, Stéphanie Constantin s'est interrogée sur notre rapport à la norme, la domination et la difficulté à se comprendre les uns, les autres.

Le clown traite de ces sujets avec décalage, démesure et poésie.

La figure clownesque permet de parler de ce paradoxe amour/haine sans gravité.

Un spectacle drôle et décalé pour crier un besoin de lien, d'amour.

C'est une communion joyeuse et bordélique à laquelle la clowne Adélaïde Anaconda nous invite pour célébrer son grand amour... Mais rien ne se passe comme prévu... Accompagnée de son musicien tour à tour bouc émissaire ou ange complice, elle va donc s'atteler à écrire la plus belle lettre de rupture qui soit, et à reconstruire son monde écroulé.

Dans son spectacle, la clowne fantasque et poète révèle le lien à la parole, la puissance des mots pour transformer notre réalité, et panser nos blessures intimes. Les deux personnages évoluent dans un espace pensé comme un temple. Un espace intime protégé par des grands rouleaux de papier dont Adélaïde se sert pour coucher ses mots.

À travers la question de la rupture amoureuse, Adélaïde Anaconda, nous interroge sur notre rapport à la fin et à notre besoin impérieux de beautés. Un spectacle pour la vie, pour la liberté d'espérer.